La crise des médias de masse, l’objectivité, la subjectivité, la confiance et la crédibilité et …

pexels-photo-261949.jpeg… je me souviens que mon grand-père appelait de son temps le journal papier « le menteur ».
Ah, oui, mon grand père a fait la guerre 39-45 et les informations colportées dans ce type de média de masse n’étaient alors pas forcément crédibles afin de tromper l’ennemi.
Mais pourquoi n’a-t-il pas changé d’opinion par la suite ? Tout simplement parce que chaque fois qu’il achetait un journal et qu’il contre-vérifiait les informations qu’il contenait, l’information était toujours vue à travers un prisme. Le prisme de l’auteur de l’article. Prisme bâti autour du vécu de l’auteur qui fait que, fort de son expérience, il relate les faits non pas tels qu’ils sont mais bien tels qu’il les voit : à travers son prisme. Nous nous contenterons ici de ce premier prisme sans aller plus en profondeur comme l’a fait Rouquine dans cet article.
Drôle d’introduction me direz-vous, pourtant, cette introduction pourrait se suffire à elle-même.

Mais reprenons les idées issues de mes précédents billets : Un blogueur blogue pour le plaisir ; Un blogue reflète une identité qui peut être celle d’une personne, d’un groupe de personnes qui se retrouvent autour d’une idée ou d’un objectif commun, d’une association, d’un club ou d’une entreprise.

Sur ce constat, nous pouvons alors assumer que chaque blogue retourne une information au travers du prisme de l’auteur.Pour aller plus loin, chaque message publié sur les médias sociaux sont aussi passé à travers le prisme de l’auteur, ou, si l’auteur ne fait que relayer l’information, le prisme sera présent dans l’étiquette qu’il aura accolé à l’information.

Donc chaque information objective devient un peu plus subjective à chaque traitement, à chaque fois qu’une personne décide de mettre l’accent sur tel ou tel point qu’elle trouve intéressant. Chaque prisme, chaque traitement déforme donc un peu plus l’information à chaque fois.
Ce peut donc être de là que vient cette dérive des médias de masse.

pexels-photo-607812.jpegLes utilisateurs de médias sociaux peuvent donc avoir accès à de l’information qui n’a subit que peu de transformation. Une photo d’un événement prise sur le vif, publiée sur Instagram sera alors exempte de toute modification, recadrage ou autre.

Est-ce que cela signifie que les médias sociaux sont des sources d’informations crédible publiées par des personnes de confiance ? Je vous laisse le soin de répondre à cette question.

Pour en savoir plus :

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